Dans le contexte géopolitique actuel, les analystes et les observateurs sont unanimes sur l’effet spectaculaire des révolutions en Afrique de nord. En effet, ce mouvement salvateur des damnés et des pauvres a suscité et continue de susciter des débats et des polémiques acharnés tant sur le plan populaire qu’officiel.
Si les maladies sociales comme: l’injustice, la pauvreté, la corruption, l’inégalité des chances, le clientélisme, l’arrivisme, étaient le leitmotiv qui a attiser la vague de de contestation venue de Golf du « Khartage », nous sommes toutefois confronté à une réalité délicate exigeant de la part de tout citoyen et acteur l’auto-critique, tout en se posant la question suivante :
Si on est bel et bien prêt à la transition démocratique, est ce on est effectivement prêt à payer le prix d’un tel changement escompté, via le changement de nos mentalités en tant que citoyen et acteur politique ?.
Entant que société Nord Africaine, le changement vertical et transversal(citoyen et acteur)des mentalités s’annonce comme impératif et garant de la réussite de printemps arabo-Amazighe, vers le bon port, vers une mentalité qui marque la rupture avec les mentalités archaïques cristallisées durant des décennies et qui se sont marquées notamment par :
- la frustration et la deception d’un futur meilleur ;
- l’extrémisme et le fanatisme à cause de l’exclusion ;
- l’esprit vandaliste à cause de l’absence d’encadrement social et du civisme et de l’école ou ce que Gauy Rochey nomme l’éducation sociale ;
- la fraude et l’évasion fiscale à cause de la mal gouvernance et la non-applicabilité ou plutôt l’application sélective de l’arsenal juridique ;
- la peur de « l’Etat Leviattan »incarné par le mot « Makhzen » ;
- l’arrivisme et le « moi et derrière moi le délûge », etc.
Dans un tel contexte et pour mener la transition à bon port, il est judiciable de viser pour préparer une terre fertile du changement, la mise en place des mesures a même de rendre l’arsenal juridique existent contraignant et applicable ans la réalité. Et ce pour bâtir une plate-forme solide de la démocratie universellement connue comme telle.
Ainsi, nous pouvons dire qu’une transition démocratique est abordable, réalisable et jouable.vers, une démocratie où la société considère, primo, la responsabilité une charge et pas un privilège, secondo, une mentalité civique et citoyenne, tertio, une mentalité constructive et pas subversive des biens et des valeurs communs.
Également, la transition exige la rupture avec toutes « les élitisés politiques-par héritage-» qui ont contribuées un jour à l’échec actuel et surtout avec tous les partis nationalistes, pour aboutir finalement à un modèle sociétal avec des communes rurales, des conseils municipaux et des gouvernement citoyens et des citoyens honnêtes et responsables.
©Anouar MAZROUB , Informatiste et blogueur.
source:
http://anouarpress.blog4ever.com/blog/articles-cat-257639-380460-questions_et_problematiques.html